Photo prise début janvier à la frontière par un correspondant de la « Pravda » !
Avec les pitreries de Depardieu se faisant octroyer la nationalité russe après un passage en Belgique (comme B. Arnaud, 1° fortune française) avant de revenir en Suisse pour échapper au fisc français, on a atteint le comble du ridicule et du cynisme. Applaudis par la clique UMP qui voit en eux des martyrs, les exilés fiscaux ne sont finalement qu’une grotesque réédition de la fuite permanente des possédants hors de leur pays dès qu’on touche à leur portefeuille.
Leur patriotisme à géométrie variable ne supporte pas le moindre acte de solidarité sociale.
Arnaud fait partie de ces patrons qui nous chantent depuis des lunes que les ouvriers au SMIC et les fonctionnaires: postiers, instituteurs, agents hospitaliers, les salariés modestes, sont des « privilégiés ».
Avec Depardieu ou Bardot, c’est à la fois pathétique et risible.
En d’autres époques, plus troublées, de la Révolution de 1789 à l’Occupation, on a vu ce genre de »citoyens » s’exiler et même trahir pour conserver leurs privilèges. Seul le peuple est resté fidèle au pays.
En 1943, François Mauriac écrivait: « Seule dans sa masse, la classe ouvrière est restée fidèle à la France profanée ».
Les temps ont heureusement changé, mais les comportements de classe demeurent.
Depardieu, Bardot, Bernard Arnaud et quelques autres partent ou menacent de partir.
Qu’ils débarrassent le plancher!
Le pays peut vivre sans eux, qu’il soient comédiens ou grands patrons capitalistes !