Malgré la période estivale et la démobilisation qu’elle entraine, Roger Meï et son équipe, dont l’élection avait été invalidée par le Tribunal Administratif puis le Conseil d’Etat, ont remporté dimanche 19 juillet l’élection municipale partielle avec une marge beaucoup plus importante que celle de mars 2014 (69 voix).Le maire communiste sortant obtient 49,52% des suffrages, renforçant encore son assise du premier tour (42%).
Son opposant, un patron socialiste, Jean-Brice Garella, à la tête d’une liste composée de socialistes et de « centristes » de l’UDI, et soutenue, pour le second tour, par « Les Républicains », recueille 42% des suffrages contre 32% dimanche dernier.
Le FN qui avait déjà subi un important recul au premier tour (12% contre 19% il y a un an) recule encore (8,6%).
Nombre d’électeurs n’ont pas compris ou supporté qu’un nouveau scrutin soit organisé – en plein juillet, qui, plus est – pour un problème mineur concernant une personnalité de la ville depuis vingt ans. Ensuite, pour sa dernière campagne municipale et son 8 ème mandat (il a annoncé qu’il s’agirait du dernier), Roger Meï, maire depuis 1977 et figure du communisme des Bouches-du-Rhône, a remporté une victoire beaucoup plus large que ne le pensaient les observateurs (« le Figaro » annonçait même le 17 juillet « la fin de 70 ans de communisme municipal à Gardanne »…)
Roger Meï et son équipe peuvent également s’enorgueillir d’avoir fait reculer le FN dans cette région PACA qui est souvent présentée comme « acquise » à l’extrême-droite.
Une victoire effectivement encourageante, et en plus avec un pourcentage de haut niveau, qui met KO l’extrême droite, et également tous ceux qui prônent et appliquent, aujourd’hui comme hier, des politiques de droite.
On en redemande …
Patrice