POUR UNE GAUCHE DE TRANSFORMATION

red flag - moving

Le 29 mai 2005, les Français rejetaient à 55% le projet de Constitution européenne élaboré par Giscard, en faveur duquel les directions de l’UMP et du PS (avec l’aide des « grands medias ») les appelaient à voter « oui ».
Ce magistral « non » français était le prélude au « non » hollandais et au « non » irlandais.

Les Français disaient ainsi leur ras le bol d’une construction européenne qui se traduit au quotidien par la privatisation massive des services et entreprises publiques, les déréglementations tout azimut (en premier lieu, la liquidation du Droit du Travail), les délocalisations sauvages et une dégringolade sans précédent, depuis la Libération, des acquis sociaux et des libertés publiques.

La crise du capitalisme le démontre chaque jour, aujourd’hui, on ne peut plus continuer avec des « recettes » qui n’en sont pas, avec la course effrénée aux profits et la destruction de notre environnement.

Il faut refonder l’Europe sur d’autres bases.
C’est l’enjeu des élections du 7 juin 2009.

Va-t-on continuer avec les mêmes, de la même façon: avec un accord Parti Populaire Européen – Parti Socialiste Européen, qui fait que députés de l’UMP et du PS à l’Assemblée Européenne ont voté ensemble dans 92% des cas, depuis 1999?
Ou bien, va-t-on profiter de l’occasion pour prendre une toute autre direction?

C’est ce que propose le Front de Gauche qui s’est constitué avec l’alliance du Parti Communiste Français, du Parti de Gauche, de la Gauche Unitaire du NPA, d’une partie des Alternatifs, avec l’appui de personnalités de premier plan tels l’ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique – Ignacio Ramonet – ou le fondateur d’Attac – Bernard Cassen-, …

Le Front de Gauche est la seule réponse nouvelle, rassembleuse, à la fois à l’Europe du grand capital et des mauvais coups et à l’insupportable politique antisociale et liberticide de N. Sarkozy.

Avec le Front de Gauche, un rassemblement a commencé à se constituer qu’il faut amplifier.

A Grasse et dans le Pays Grassois, un comité très large pour le Non de Gauche s’était constitué dans la bataille du référendum de 2005.

Avec ce blog, qui se veut espace d’échanges et de débats, à gauche – et pour une gauche de transformation -, nous continuons un combat pour un changement qui est plus que jamais nécessaire.

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